Originaire de Rochefort, Anne Cutzach n’a jamais voulu partir. C’est ici qu’elle a commencé, c’est ici, à Fouras même depuis quelques années, qu’elle continue ses recherches sur l’équilibre instable. Ce qui ne l’empêche pas de voyager pour continuer à alimenter ses créations.
Voilà vingt-cinq qu’Anne Cutzach a commencé son travail de sculptrice.
Depuis, elle ne s’en lasse pas. Une longévité qui lui a permis de trouver son style, d’améliorer sa technique et de trouver son public. Sa spécialité, des personnages suspendus par une simple tige qui se balade au grès du vent.
Des scluptures extérieures, que l’on regarde comme un balancier ou plutôt telle une simple feuille que l’on ne maîtrise pas et dont on n’arrive jamais à deviner vers quel sens le souffle va l’emmener.
Des danseurs et des danseuses libres qu’ont ne peut diriger. Comme beaucoup d’artistes, il n’était pas écrit dans les étoiles qu’Anne Cutzach en deviendrait une. Pourtant, tout débutera rapidement, à 24 ans. «Bien sûr, j’étais déjà attirer par le côté artisitique, raconte-t-elle. Et dès la fin des mes études, en 1991, d’orthoptiste, j’ai commencé à sclupter.» Depuis, elle n’a cessé.
Jane Conill et Yves Rouanet
Comme souvent se sont des rencontres qui vont amener Anne Cutzach à se perfectionner. Parmi celle qui ont compter, il a les sculpteurs Jane Conil ou encore Yves Rouanet. « C’est vérita-blement avec eux que j’ai appris à façonner la matière». Mais au départ, la Rochefortaise s’intéresse davantage à la pierre. «Mais c’est une matière difficile à travailler, lourdre, se souvient-elle. Je n’arrivais pas à obtenir ce que je voulais, une certaine légerté. Il y a énromément de contrainte avec la pierre.» Elle passe à des personnages qu’elles découpent dans de la tole. Mais là encore, une simple rencontre va la faire évoluer.
Une simple tige d’acier
des artisans sur l’île de Ré. J’avais réalisé des sculptures sur des lames de fer et ça bougeait de manière verticale. Par-dessus j’avais ajouté une base en contreplaqué avec un personnage, se souvient-elle. Et puis un étudiant en architecture. Il me alors « c’est bien votre truc mais poussez donc l’idée de l’équilibre jusqu’au bout et enlevez la planche. Et alors, je me suis dit, oui, il a raison. J’ai décidé de remplacer ce mécanisme par un tige d’acier, et j’ai directement mis mon personnage.» Ces personnages justement, des hommes et des femmes, Anne Cutzach cherche là encore toujours plus de légéreté. Il y en a de deux sortes. Ceux, où tout part d’abord du travail de la cire afin d’en faire des bronzes ensuite. Ils seront destinés à des oeuvres intérieures.
Des oeuvres pour la nuit
Les autres, ils sont réalisés à partir de mousse en polyuréthane, de résine et de patine à l’oxyde de fer structuré avec du métal. C’est ceux qui honeront les oeuvres sont destinées pour l’extérieur. Dernière lubie d’Anne Cutzach, ajouter sur ces personnages extérieurs un revêtement phophorescent « afin que l’on puisse admirer ce mouvement de balancier même la nuit ! ». Décidément, l’artiste ne manque pas d’idée.
Source: Journal la Presquile